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Les 3 films qui m’ont fait devenir homme

Le cinéma, en tant que 7ème art, est une école de vie. Au-delà de la fiction, certains films peuvent nous fasciner, nous façonner. Ils résonnent dans notre propre vie, alors même que l’écran s’est refermé, que les lumières se sont rallumées.

Voici la recension de 3 films qui touchent trois faces de l’homme : sa vocation de protecteur et de serviteur, son besoin de cohésion fraternelle et son rire face à la vie !

L’incorrigible, de Philippe Broca (dialogues de Michel Audiard)

Jean-Paul Belmondo à lui seul aide à devenir homme. Sa gueule, son regard, ses poings, son sourire. Dans l’Incorrigible, Belmondo fait de la vie une fête, un grand éclat de rire. Son jeu d’acteur crève l’écran : il joue une comédie permanente. On dirait de Funès magnifié en personnage de théâtre d’époque.

Sur des paroles d’Audiard, Victor (Belmondo) nous renvoie à un idéal de joyeux compagnons de route. Savoir se lever chaque matin et être cet homme qui rit fort. Cet homme qui égaye son entourage par sa folie, ses extravagances mais surtout sa grande générosité.

Dans ce film, auquel Laurent Gerra rend parfaitement hommage, Belmondo représente cet esprit français de l’irrévérence, de la douce insolence. C’est son panache à lui. Soyons des incorrigibles. Sans compromis : la vie est un tout à embrasser !

C’est l’occasion de rendre hommage à Michel Audiard, dont les textes portés à l’écran sont une leçon de vie en eux-mêmes. Quel homme n’a jamais rêvé d’avoir une répartie à la Audiard ? Des Tontons Flingueurs au film Un singe en hiver, ce grand dialoguiste du XXème  personnifie au cinéma l’esprit de joute oratoire, la beauté du verbe, l’éloquence par excellence.

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Gladiator, de Ridley Scott

Un classique oui. Mais un classique qui a d’abord été une première claque pour de nombreux jeunes hommes et qui marque durablement. L’intensité du personnage de Maximus Decimus touche singulièrement l’âme du jeune garçon qui se fortifie. 

Après les films de cape et d’épée qui édifient par l’idéalisme, Gladiator fait entrer chez l’adolescent la dure réalité de la vie. Le combat, la violence des passions humaines, le pouvoir qui fait perdre le sens de l’honneur aux hommes.

L’histoire de ce général de l’Empire Romain devenant un simple gladiateur fait écho au début du poème de Rudyard Kipling : Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot te remettre à rebâtir…

La qualité de ce film (scénario, décors, batailles, combats, dialogues) prend réellement aux tripes et rappelle à l’homme son désir de se donner pour une grande et belle cause, de se battre pour l’honneur et de ne jamais se compromettre face à l’injustice.

Le dialogue entre Maximus et l’empereur dans le Colisée est d’une grande force visuelle et auditive. “Mon nom est Maximus Decimus Meridius, général en chef des armées du Nord, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèle…”. En quelques mots, le général-gladiateur assume toute une vie, porte fièrement son nom et affronte avec sang-froid le danger, la mort, le mensonge. Une leçon de vie : ne jamais avoir honte de soi, assumer qui l’on est, ne jamais se dédire et regarder droit dans les yeux le danger. 

Nous étions soldats, de Randall Wallace avec Mel Gibson

Ce film réalisé en 2002 ne cumule pas les clichés du film de guerre américain. Il fait plutôt écho au Crabe-Tambour.
On y suit un groupe de soldats des USA au Viêt-Nam. On y voit des hommes, des maris et des pères. Des hommes qui doutent mais au sens du devoir intact. Des soldats qui se donnent entièrement. Si l’issue du combat est différente, un français pourra y voir un lointain hommage à la bataille de Dien-Bien-Phu.

Ce film de guerre démontre la force de la cohésion. De l’importance d’avoir de fidèles compagnons de routes, de vrais frères d’armes. Le jeune garçon réalise devant ce film qu’il devra savoir dire durant sa vie, en pensant à certains amis : “Si demain je pars à la guerre, je veux être à leurs côtés”

Ce n’est pas de l’angélisme inconscient, la fleur au fusil. C’est ressentir une amitié d’homme profonde qui tiendra dans le temps et sur laquelle on pourra compter dans les pires difficultés.

Que l’amitié profonde est douce pour l’homme. Elle lui assure une vie remplie d’aventures, de franches rigolades, de saines stimulations.

Une action à réaliser : Regarder avec son fils un film qui nous a marqué en tant qu’homme et en discuter ensuite avec lui.

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