Petite compilation de 5 défis que tu peux rencontrer en tant qu’homme aujourd’hui.
Ne pas se faire servir en vin par une femme
Quand on rit de tout, on ne prend rien au sérieux. Drôle d’époque qui se rit des traditions et qui jette aux placards, si ce n’est aux gémonies, les codes de la vie en société. Ces traditions n’étaient pourtant souvent pas le fruit d’absurdes réflexes bourgeois mais l’expression simple et quotidienne d’un rapport aimant et respectueux à l’autre.
Les jeunes qui se lèvent pour laisser leurs places aux anciens, l’homme qui rentrent le premier dans le restaurant avant la femme pour s’assurer qu’il s’agisse d’un lieu convenable, le mari qui marche sur le trottoir en compagnie de sa femme et qui se met du côté de la route pour être prêt à faire barrage de son propre corps ; autant d’attitudes qui sont le témoignage de la vocation propre de l’homme : servir et protéger.
L’homme a besoin de matérialiser cette vocation pour se sentir homme.
Mesdames, laissez-nous donc vous servir en vin. Laissez-nous ce petit geste futile. Cette courtoisie du quotidien prédispose au don de soi. Ce petit choix de courtoisie prépare au grand choix d’une vie.
Mais si toutes ces traditions sont respectées sans amour, il ne reste plus qu’un code bourgeois sans fondement, sans aspiration à un dépassement. Il n’est pas question ici de simples conventions mais de l’extériorisation d’une disposition du cœur au service de l’autre, du don de sa vie. Être courtois ne doit pas être hypocrite. Il faut vouloir l’être pleinement tant au-dehors, qu’au-dedans. Dans ses gestes, dans son regard, dans son coeur.
Passer l’aspirateur sans être pris pour un héros
A vouloir tout égaliser on oublie le naturel. Il faudrait désormais calculer précisément la répartiton des tâches ménagères entre l’homme et la femme. Le mari qui passerait de lui-même l’aspirateur deviendrait sans le vouloir ce héros du XXIème siècle qui casse cette longue tradition du patriarcat à domicile.
Sous couvert de bons sentiments, on vient théoriser et analyser un comportement privé et naturel. L’homme n’a pas besoin d’être loué pour sa participation au ménage, ni harcelé à longueur de journée pour le faire. Les invectives sur des actions naturelles de service quotidien infantilisent l’homme.
La force du service réside dans sa gratuité, sa discrétion. Éduquons nos jeunes hommes au don d’eux-mêmes, au service permanent et vous verrez, plus que vous ne le pensez, des hommes le balai à la main. Il n’y aura rien d’exceptionnel, si ce n’est peut-être ce sourire illuminant le visage de celui qui sert par amour.
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Avoir la carrure de Lino Ventura sans rougir
La carrure ne fait peut-être pas l’homme viril mais nous sommes bien contents d’être en compagnie d’une armoire à glace dans certaines situations délicates.
Ne caricaturons pas l’homme qui se muscle. Il n’y a rien de mal si cet exercice ne devient pas une fin en soi.
L’homme est appelé à protéger ceux qui l’entourent. Tant que nous sommes des êtres de chair et non pas juste de simples esprits, il semble opportun que les capacités physiques de l’homme soient au rendez-vous des imprévus de la vie.
L’Histoire ne s’est pas arrêtée. Il y aura encore des crises, des troubles, des guerres. L’homme doit y être prêt physiquement, quoi qu’en dise les pourfendeurs des corps sculptés.
L’entraînement sportif pour l’homme n’est souvent pas qu’un simple besoin de bien-être, de santé physique. Il peut faire écho à l’entraînement du soldat. En vue d’être prêt, toujours prêt.
Continuer à protéger la veuve et l’orphelin
Le Moyen-Age est une période décriée à tort. L’image d’Epinal la décrit comme une époque sombre et l’idéal chevaleresque est désormais tournée en dérision. Il parle pourtant toujours à l’homme.
Le code de chevalerie vit encore souvent dans son cœur et dans son attitude. La moquerie et la lâcheté ont beau mener la danse, il ne faut pas avoir honte d’aspirer à être un chevalier des temps modernes.
Les premiers rires passés, le respect s’imposera. Nous avons besoin d’hommes-chevaliers. Il y a trop de gens qui baissent la tête lors des agressions. Chacun dans son couloir et tout va bien!
Aspirer à donner sa vie pour les autres au quotidien et s’il le faut un jour définitivement, n’est pas réservé à nos ancêtres à cheval ni aux militaires d’aujourd’hui.
L’homme peut et doit pouvoir vivre d’un idéal qui le dépasse. Le danger de notre société est de lui enlever tout esprit de don gratuit, d’exigence vis-à-vis de lui-même.
A rebours de l’époque, il ne faut pas craindre de vouloir être Cyrano ou d’Artagnan. Plus que des personnages historiques ou littéraires, ce sont des attitudes. Un état d’esprit face à la vie. Le panache n’est pas mort, jamais !
Assumer sa complémentarité avec la femme.
A force d’opposer l’homme et la femme on risque de les pousser à vivre complètement séparés. Aussi absurde que cela puisse paraître, l’homme doit aujourd’hui prouver la saine complémentarité qu’il apporte à la femme et que celle-ci lui donne.
A résumer la relation homme-femme` à un déséquilibre de salaires, de participations aux tâches, d’occupations de postes à responsabilité, on réduit la plus belle relation qui soit à une relation marchande.
S’il y a des améliorations à faire sur la place de la femme dans notre société et sur le regard que l’homme lui porte, cela ne doit pas venir briser l’essence même de l’alchimie qui se créé entre les deux sexes.
Dans la profondeur de l’être, l’homme sent ce que lui apporte la femme et vice-versa. C’est un vrai défi aujourd’hui de dire simplement que cette complémentarité est belle et naturelle. Qu’elle débouche sur des vies pleinement vécues car complètes.
Il n’y a pas de meilleures équipes sur Terre qu’un duo homme-femme qui fait de ses différences plus qu’une force, une base nécessaire pour une vie à deux.
Une action : Assume les grandes aspirations de ta vie et ne crains pas d’être moqué si tu es idéaliste et que tu veux accomplir de grandes choses au service des autres.
